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"Life-lover. Beauty-loudspeaker. Joy-sharer.

Carpe diem ! "

Marie-Aude Honorat

M a r i e - A u d e 
"L'art au service de la Vie"

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                                                 Titulaire d'un Doctorat anglais (Ph.D.) de Littérature Russe et d'un                                                     Master 2 de traduction audiovisuelle, traductrice et adaptatrice pour la                                                 télévision de profession, ayant grandi à Cannes,

                                              Marie-Aude a vécu longtemps à l'étranger, notamment en Angleterre,                                                    en Belgique, au Canada et en Ukraine, puis à Paris, avant de                                                                   retrouver son Sud pour osciller entre les deux capitales de son coeur.

                                              Elle a pris le nom d'artiste "Honorat" en hommage à son Sud natal & ce                                                grand saint, incarnation de la charité, à l'origine de l'île éponyme.

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Cosmopolite très jeune, elle parcourt le monde pour mieux s'imprégner des réalités et cultures vécues par d’autres peuples. Adolescente, elle visite Israël, les camps d'Auschwitz et rencontre le résistant Martin Gray auteur d’Au nom de tous les miens. Sa vie restera marquée à tout jamais par cette double rencontre: les martyrs d'hier et les survivants d'aujourd'hui.

 

C'est le début d'une longue histoire personnelle avec la notion de résilience.

 

Jeune adulte, elle consacre sa thèse doctorale à la résilience au travers de l'étude du Soi, terrain de confrontation entre la Loi non écrite et la loi écrite dans l'Archipel du Goulag du Prix Nobel Russe Aleksandr Soljénitysne et Les Récits de Kolyma de Varlam Chalamov.

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Dans ce cadre, elle interviewe en France et en Angleterre d'autres dissidents russes dont Natalia Gorbanevskaya, Olga Sedakova, Irina Ratushinskaya et Vladimir Bukovsky. 

 

En 2008 elle est victime d'un très grave accident qu'elle nomme "accident-grâce".

Elle y fait l'expérience du coma.

 

A son tour Marie-Aude vit, en corps et esprit, une nouvelle forme de résilience.

 

C'est là qu'elle choisit de répondre à son appel vers l'art et prend pour motto de fond :

"l'Art au service de la Vie" qui s'accompagnera de "Fluctuat nec mergitur"

("Il est battu par les flots, mais ne coule pas", la devise de Paris).

 

Emondée encore et toujours comme beaucoup d'entre nous, elle choisit de résumer sa démarche en revenant à cette citation sujet de son mémoire de maîtrise, et combien d'actualité bien que moins connue : "Choisis qui il te plaît d'être" tiré d'Antigone de Sophocle.

 

Elle se souvient d’avoir vécu la Révolution Orange en Ukraine et de ce qu’elle comprit au contact de la dissidence russe :

 

Quand l'homme expérimente les limites du soi, il découvre que son être est davantage que ce corps, véhicule temporaire d'une existence porteuse de plus grand que lui: le mystère de la Vie.

 

Mais ce corps est aussi château d'âme.

 

Loin de la dichotomie "corps-esprit", elle développe sa réflexion sur le rapport liberté de conscience - résilience mentale et physique, avec pour point d'appui cette réflexion née pendant l'étude du Goulag :

 

Est-ce le corps ou l'esprit qui sont moteur l'un de l'autre ?

 

Quels rôles jouent le coeur, et la foi dans tout cela ?

 

Cette prise de conscience réveille chez elle comme chez d'autres le souvenir de notre mémoire du sacré, ancrée en chacun de nous. 

 

Ce sera le principal message de sa peinture, en lien avec le thème de la liberté, vitale à tout être humain.

 

Convaincue que la paix est le meilleur indicateur du Bien, elle intitulera l’un de ses premiers tableaux « Shalom ».

 

Autodidacte, elle développera en 2009 sa propre technique dite du "souffle" qui symbolise la force du souffle de la Vie, puis en 2017 vient "odela" : une technique qui lui permet de faire disparaître sous l'or les visages au fur et à mesure qu'on s'en éloigne.

 

Cette technique, qui de par son utilisation de l'or fait écho à la thématique des icônes slaves (partir du sombre pour aller vers la lumière), symbolise l'entrée dans l'éternité de ceux qu'elle nomme les "immortels" comme Grace Kelly et Audrey Hepburn, pour leur aura, mais aussi les plus braves et moins connues qui ont payé de leur sang leur défense de la liberté et de la justice, Hanane al-Barassi, Ebru Timtik, Havrin Khalaf, ou Oksana Shachko, mais aussi les vivants, dont Oleg Sentsov et Alexeï Navalny.

 

Marie-Aude aime créer et peindre également sur commande pour se mettre à l'écoute de l'autre et goûter la joie de voir la satisfaction chez le récipiendaire.

 

Touche-à-tout, elle s'investit aussi dans la photo, autre vecteur de beauté visuelle, et revient à son grand amour du parfum pour apprendre à créer des parfums personnalisés. 

 

Langue universelle, l'art lui permet d'adresser à tous, dans un grand élan de compassion et de force, un profond message d'espérance à la Bernanos, c'est-à-dire de cette foi en la Vie recouvrée après l'expérience du désespoir vécu au plus profond de nos existences

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Son attachement viscéral à l'Ukraine où elle vécut plusieurs années - et notamment la Révolution Orange, reste un fil conducteur dans sa vie. Sur cette terre qu'elle dit du ciel, Marie-Aude a compris combien toute croix est une passerelle vers cet ailleurs qui vit en nous et nous attend, dedans.

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Forte des épreuves surmontées et de tout ce que la vie lui a offert de vivre, elle aspire aujourd'hui à témoigner du don sacré de la vie, et de l'Amour qui l'accompagne aussi.

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"A la fin, il ne reste que l'Amour."

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De la Russie à l'Ukraine

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